À La Rochelle, des résidents d’un immeuble récent désespèrent face à des problèmes d’inondation, de moisissures, de fuites d’eau et de malfaçons.

EN BREF Des résidents d’un immeuble à La Rochelle expriment leur désespoir face à des inondations. Problèmes de moisissures détectés sur les murs avant l’emménagement. Fuites d’eau observées et interventions jugées insuffisantes. Association de défense des propriétaires, l’ADPRD, dénonce des malfaçons. Retards de livraison du programme immobilier depuis 2019. Résidents mécontents des prix élevés de l’immobilier, payant 6 500 euros le mètre carré. Promoteur engagé à résoudre les problèmes mais les retours des résidents sont insatisfaisants. Des actions juridiques envisagées par les résidents pour faire valoir leurs droits.

Les résidents d’un nouvel immeuble à La Rochelle se retrouvent confrontés à de graves problèmes de qualité de construction qui assombrissent leur emménagement. Entre inondations, moisissures, fuites d’eau et une liste préoccupante de malfaçons, les occupants expriment leur désespoir face à des conditions de vie déplorables. Leurs attentes envers le promoteur se heurtent à la réalité d’une situation qui semble s’éterniser.

À La Rochelle, des résidents d’un immeuble récent désespèrent face à des problèmes d’inondation, de moisissures, de fuites d’eau et de malfaçons

Au cœur de La Rochelle, un groupe de résidents de la résidence Dialogue exprime sa frustration face à une série de problèmes majeurs liés à leur nouvel immeuble. Les occupants subissent des inondations, des moisissures inquiétantes et des défauts de construction qui nuisent à leur qualité de vie. Alors que certains ont déjà emménagé, d’autres vivent un véritable cauchemar, engendré par les promesses non tenues du promoteur Kaufman & Broad.

Une livraison tant attendue qui tourne au désastre

Lancée en 2019, la construction de cette résidence devait initialement être achevée en 2022. Les premiers résidents ont pu emménager en octobre 2023, mais dès le mois suivant, des problèmes d’inondation ont touché les parkings souterrains et des ascenseurs. Selon les témoignages, ces situations désastreuses ont fait grand bruit parmi les nouveaux propriétaires qui s’étaient réjouis de leur acquisition.

Des malfaçons qui mettent en péril le quotidien des habitants

Les membres de l’Association de défense des propriétaires de la résidence Dialogue (ADPRD) ne cachent pas leur exaspération. Depuis 2021, ils dénoncent les nombreux problèmes, allant des cloisons imbibées d’eau à des installations mal placées, comme ces thermostats positionnés au-dessus des radiateurs qui ont rendu leurs logements inhabitables. Une habitante se désole de vivre sans lumière dans ses toilettes pendant que d’autres constatent des moisissures montantes sur leurs murs. Une situation d’autant plus préoccupante qu’elle survient avant même l’emménagement, laissant des interrogations quant aux traitements effectués.

Des résidents déterminés à faire entendre leur voix

Alors que la colère monte parmi les habitants, une propriétaire témoigne de sa situation critique, n’ayant pas accès à un chauffage adéquat ni à de l’eau chaude depuis plusieurs mois. Cette tendance à l’indifférence face aux problèmes croissants alimente le sentiment d’abandon chez ces nouveaux résidents. Qui plus est, certains occupants subissent directement les conséquences de l’eau qui ruisselle depuis les balcons des étages supérieurs. Cette lutte ininterrompue pour obtenir des interventions efficaces est vécue sans retour de la part du promoteur.

Le promoteur face à la tempête

Kaufman & Broad tente de se défendre de ces accusations en avançant des efforts pour remédier aux problèmes. Un expert indépendant a été mandaté pour évaluer la situation des remontées d’eau en sous-sol. Le promoteur assure, par le biais de son service communication, qu’il s’engage à réparer les malfaçons et restaurer l’image de la résidence, promettant d’intervenir rapidement pour les besoins des résidents. Ce chemin semble semé d’embûches étant donné l’ampleur des réserves qui demeurent encore sans réponse.

Une aventure immobilière qui doit se transformer en succès

Les membres de l’ADPRD, bien que dépités, ne perdent pas espoir. Ils gardent en tête leurs attentes envers le promoteur, espérant une communication sérieuse et une résolution rapide de leurs plaintes. Les prix pourtant élevés, à environ 6 500 euros le mètre carré pour un T3, exacerbe leur frustration face à la réalité. Pour Stéphanie Moulin, la présidente de l’association, le combat pourrait être long, mais elle est déterminée à le mener jusqu’au bout.

Pour plus d’informations sur les défis rencontrés par les résidents de la résidence Dialogue, vous pouvez consulter cet article, ainsi que d’autres reportages qui mettent en lumière des situations similaires.

Problèmes rencontrés par les résidents

Type de Problème	Description Concise
Inondations	Des parkings et ascenseurs inondés suite à de fortes pluies.
Moisissures	Apparition de moisissures sur les murs, risque de récidive.
Fuites d’eau	Eaux des balcons supérieurs s’écoulant dans les logements inférieurs.
Malfaçons	Installation de thermostats mal positionnés entraînant un inconfort thermique.
Absence de lumière	Aucun éclairage dans certaines pièces, comme les toilettes et le salon.
Retards de Livraison	Chantier initialement prévu pour 2022, habitable seulement en 2023.
Problèmes de Communication	Difficultés à obtenir des réponses des promoteurs concernant les réserves.
Coûts Élevés	Achat de logements à des prix jugés excessifs sans qualité adéquate.