Une habitante du Gosier en colère : sans eau depuis plus d’un mois, faut-il créer une cagnotte pour le SMGEAG ?

EN BREF

  • Problème d’approvisionnement en eau dans les quartiers des Salines, Margaillard et Petit Havre au Gosier depuis un mois et demi.
  • Défaillance d’un surpresseur de la station, causant la pénurie.
  • Inquiétudes des résidents concernant le manque de réparations et le manque de transparence du SMGEAG.
  • Appel à l’action des élus et responsables par les habitants, notamment par Myriam Coyère, ancienne pilote automobile.
  • Rappel d’un incident similaire en 2018 ayant engendré des tensions dans la région.
  • Critique de la solution de citerne, jugée dispendieuse et inacceptable par certains résidents.
  • Éventualité de créer une cagnotte pour financer les réparations du SMGEAG.

Les habitants des quartiers des Salines, de Margaillard et de Petit Havre au Gosier sont en proie à une colère} montante. En effet, ils subissent une pénurie d’eau qui dure depuis plus d’un mois en raison d’une panne de surpresseur sur une des pompes de la station. Face à cette situation, une habitante, l’ancienne pilote automobile Myriam Coyère, interpelle les autorités et remet en question la gestion du SMGEAG, allant même jusqu’à envisager la création d’une (cagnotte pour financer les réparations nécessaires. Les préoccupations des résidents ne cessent de croître, mettant en lumière un problème récurrent face à l’inaction apparente des responsables.

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Une habitante du Gosier en colère : sans eau depuis plus d’un mois

Au Gosier, dans les quartiers des Salines, de Margaillard et de Petit Havre, les résidents sont en détresse face à une situation alarmante : ils sont privés d’eau depuis plus d’un mois et demi. Cette crise a suscité une colère grandissante parmi les habitants, notamment chez Myriam Coyère, une ancienne pilote automobile. La panne d’un surpresseur de la station de pompage est à l’origine de ce problème et, selon les informations, le SMGEAG (Syndicat mixte de gestion de l’eau et de l’assainissement de Guadeloupe) ne dispose pas des fonds nécessaires pour effectuer les réparations. Face à cette situation, certains se demandent : faut-il créer une cagnotte pour soutenir la gestion de l’eau ?

Une panne préoccupante

Les habitants des zones touchées, exaspérés par des promesses non tenues, ont violemment exprimé leur mécontentement. La panne de surpresseur persiste, créant un climat de tension dans ces quartiers. Myriam Coyère a souligné qu’il ne s’agit pas d’une première inaction face à ce type de problème. En 2018, un incident similaire avait déjà provoqué des altercations et des barrages routiers. Les habitants sont fatigués de vivre cette situation, sans réponse efficace de la part des autorités compétentes.

Un appel à l’action et à la solidarité

Dans cet environnement pressant, Myriam interpelle les élus et les responsables du SMGEAG. Selon ses dires, le manque d’informations et la lenteur des démarches administratives exacerbent les frustrations. Pour elle, il ne s’agit pas seulement de rétablir l’eau au robinet, mais d’assurer une gestion durable et efficace des ressources hydriques. Elle pousse également à réfléchir à des solutions alternatives. Les initiatives telles que la création d’une cagnotte pourraient permettre de recueillir des fonds pour rénover les infrastructures vieillissantes, à condition de garantir que cet argent soit utilisé judicieusement.

Des solutions temporaires, mais insuffisantes

Face à cette crise, certains habitants ont opté pour des solutions temporaires comme l’utilisation de citernes. Cependant, Myriam Coyère critique cette approche, estimant que cela représente un budget de 3 000 euros, ce qui reste inaccessible pour de nombreuses familles. De plus, elle déclare que cette solution ne traite pas le véritable problème : pourquoi les résidents doivent-ils investir dans des citernes alors que l’eau potable devrait être un droit fondamental accessible à tous ? Elle plaide ainsi pour l’amélioration des infrastructures plutôt que des solutions de facilité.

Les conséquences d’une gestion défaillante de l’eau

Ce type de problèmes récurrents soulève des questionnements sur la gestion et l’entretien des systèmes d’eau. La situation des résidents du Gosier est un exemple parmi tant d’autres et évoque les préoccupations d’autres communes qui ont également subi des coupures d’eau. Ce climat de mécontentement pourrait servir de levier pour des initiatives visant à rassembler la communauté et à établir un mouvement pour une gestion plus efficace des ressources hydriques. Les habitants doivent avoir une voix et être impliqués dans les décisions qui les touchent directement.

Une mobilisation nécessaire

Les témoignages et les appels à la solidarité se multiplient. Sociétés civiles, associations et groupes locaux se réunissent pour soutenir les initiatives en faveur d’une meilleure gestion de l’eau. Cependant, les résultats tardent à se faire sentir. La colère grandissante des habitants du Gosier pourrait bien être le déclencheur d’un mouvement plus large appelant à des changements nécessaires dans la gouvernance de l’eau en Guadeloupe. Comme Myriam Coyère l’affirme, « la population va payer quand on aura de l’eau dans le robinet ! » Ce cri du cœur doit résonner auprès des décideurs et les inciter à agir rapidement.

La situation actuelle est intenable et nécessite une prise de conscience collective. Que ce soit par le biais de collectes de fonds, de manifestations ou de dialogue avec les autorités, il est impératif que les habitants du Gosier ne se sentent plus abandonnés face à cette crise de l’eau qui perdure.

Analyse de la situation des habitants du Gosier face à la panne de surpresseur

Critères Arguments pour ou contre la cagnotte
Durée de pénurie d’eau Plus d’un mois sans approvisionnement en eau
Impact sur les résidents Exaspération grandissante face à l’inaction des autorités
État des infrastructures Défaillance répétée du surpresseur
Coût des réparations Absence de fonds du SMGEAG pour les réparations nécessaires
Impact social Frustration et colère des habitants, notamment des figures publiques
Solutions alternatives Proposition de citerne jugée inacceptable par la population
Mobilisation communautaire Cagnotte pourrait renforcer la solidarité des habitants
Sentiment d’urgence Situation actuelle critique qui nécessite des couches d’urgence

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