Trois litres sur cinq perdus à cause des fuites : les stratégies de cette commune pour réduire ses pertes en eau

EN BREF

  • Commune : Saint-Paul-de-Tartas, Haute-Loire.
  • Problème : 40% de rendement du réseau d’eau potable en 2020.
  • Fuites : 3 litres perdus sur 5.
  • Investissement : 5 millions d’euros HT pour rénovation des infrastructures.
  • Travaux : 11 km de réseaux d’eau potable rénovés jusqu’en 2023.
  • Actions : Interconnexion des captages, dispositifs de désinfection, mise en conformité des bornes d’incendie.
  • Sécheresse en 2022 a exacerbé les problèmes.
  • Nouvelle phase de travaux : 13 km de conduites à rénover d’ici 2027.
  • Objectif : 100% de rendement du réseau à l’horizon 2027.
  • Eclairage public : Remplacement de 144 lampes pour réduire la consommation d’énergie.

Dans un contexte où l’gestion de l’eau devient cruciale face aux enjeux environnementaux, une petite commune française fait face à un défi majeur : en 2020, elle perdait 60% de son approvisionnement en raison de fuites dans ses infrastructures vieillissantes. La municipalité a depuis mis en place des stratégies audacieuses pour renverser cette situation délicate, visant un rendement de 100% de son réseau d’eau potable d’ici 2027. Découvrez les mesures envisagées et les investissements nécessaires pour assurer un avenir durable à cette ressource essentielle.

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La commune de Saint-Paul-de-Tartas, située dans la Haute-Loire, a fait face à un défi imposant : en 2020, elle perdait trois litres sur cinq d’eau potable en raison de fuites dans ses infrastructures vieillissantes. Avec un rendement de réseau d’eau de seulement 40%, la municipalité a entrepris des travaux ambitieux pour moderniser son réseau et garantir un approvisionnement en eau fiable pour ses 215 habitants. Cet article explore les mesures mises en place par la commune pour remédier à cette situation critique et le coût associé à ces rénovations nécessaires.

Un diagnostic alarmant

Lors du lancement du Schéma directeur alimentation en eau potable, la mairie a constaté que les infrastructures en place, certaines datant de 1905, étaient à la source du problème. Le maire, Marie-Laure Mugnier, a exprimé son inquiétude face à ce bilan. Avec la majorité des conduites obsolètes, la commune avait un rendement global du réseau d’eau potable limité à 40%, entraînant une importante gaspillage d’eau.

Une première phase de travaux : rénover pour économiser

Pour redresser la situation, une première tranche de travaux a été initiée en 2021, allant jusqu’en 2023. Un investissement de 904 664 euros HT, partiellement financé par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne et le Département de la Haute-Loire, a permis de reprendre 11 km de réseaux d’eau potable qui étaient devenus obsolètes. Les captages de la Fagette et des Uffernets ont été interconnectés, ce qui a réduit le taux de nitrate dans l’eau et assuré un renouvellement régulier. En parallèle, des dispositifs de désinfection ont été incorporés pour limiter les contaminations.

La sécheresse de 2022 : un catalyseur d’action

La sécheresse de 2022 a amplifié les tensions sur les ressources en eau, entraînant une réduction de 60% de la production des trois captages principaux de la commune. Face à ce constat alarmant, la municipalité a dû acheminer 224 000 litres d’eau par citernes, soulignant l’importance d’une seconde phase de travaux. Démarrant en juin, ces rénovations viseront à rénover 13 km de conduites d’eau potable et 10 km de collecteurs d’assainissement. Le but est de porter le rendement global du réseau à 100% d’ici 2027.

Une vision à long terme pour l’eau

Marie-Laure Mugnier souligne l’importance de ces investissements pour l’avenir de la commune. Les travaux, estimés à un coût total de 4 256 983 euros HT, permettront non seulement de réduire les prélèvements sur les ressources naturelles, mais aussi de garantir une défense incendie conforme et le respect des normes environnementales pour les rejets d’eaux usées. Cet investissement, au bénéfice des générations futures, est envisagé pour durer entre soixante et soixante-dix ans.

Optimisation de la consommation énergétique

En plus des travaux hydrauliques, la commune fait également des efforts pour réduire ses dépenses énergétiques. Dans les communes de moins de 2 000 habitants, l’éclairage public représente une part importante du bilan énergétique. En collaboration avec le SDE 43, Saint-Paul-de-Tartas a remplacé 144 lampes obsolètes par des modèles LED, permettant ainsi d’économiser au moins 30% de la consommation d’électricité. Ce projet, d’un coût de près de 74 000 euros, a également été subventionné, réduisant la charge financière de la commune.

Conclusion : un élu déterminé à agir pour l’avenir

L’engagement de la maire et des élus locaux à moderniser les infrastructures à Saint-Paul-de-Tartas est un exemple de proactive face à des défis environnementaux. Alors que la commune se débat avec des pertes d’eau significatives, les efforts déployés en question des infrastructures autant que d’énergie témoignent d’une volonté indéfectible de construire un avenir durable pour ses citoyens.

Comparaison des Stratégies d’Optimisation de l’Eau

Stratégie Détails
Rénovation des réseaux Reprise de 11 km de conduites obsolètes pour réduire les fuites.
Interconnexion des captages Interconnexion pour diminuer le taux de nitrates et améliorer la distribution.
Installation de dispositifs de désinfection Prévention des contaminations épisodiques dans l’eau potable.
Rénovation des infrastructures d’assainissement Travaux sur 10 km de collecteurs pour une meilleure gestion des eaux usées.
Collaboration avec l’Agence de l’eau Financement partiel des travaux pour réduire le coûts pour la commune.
Évaluation des captages Analyse des besoins en réponse aux sécheresses pour le renouvellement de l’eau.
Amélioration de l’éclairage public Remplacement par des LED pour réduire la consommation énergétique.