|
EN BREF
|
La résurgence des rivières constitue un enjeu majeur pour l’intercommunalité du Pays fouesnantais, face aux défis environnementaux et à l’importance vitale des zones humides. Ces écosystèmes are essentiels non seulement pour la préservation de la biodiversité, mais également pour la régulation des eaux, la réduction des risques d’inondations et la qualité des ressources aquatiques. La restauration de ces espaces devient impérieuse, permettant ainsi de reconnecter les cours d’eau à leur milieu naturel et de garantir leur bon fonctionnement. En parallèle, cela offre l’opportunité d’engager la population locale dans un projet de protection et de valorisation de son environnement, tout en répondant aux exigences de durabilité et de résilience face aux changements climatiques.
La résurgence des rivières : un défi pour l’intercommunalité du Pays fouesnantais à travers la restauration des zones humides
La communauté de communes du Pays fouesnantais fait face à un enjeu environnemental crucial : la résurgence des rivières. Pour relever ce défi, elle s’engage dans un vaste projet de restauration des zones humides, notamment par la renaturation des lagunes du Dourmeur. Cette initiative vise à améliorer la qualité des milieux aquatiques, à favoriser la biodiversité et à reconnecter les cours d’eau avec leur environnement naturel.
La nécessité de restaurer les zones humides
Les zones humides jouent un rôle essentiel dans la régulation de l’eau et la préservation de la biodiversité. Elles agissent comme des éponges naturelles, capturant les eaux de pluie et réduisant ainsi le risque d’inondations pendant les périodes de fortes pluies. Cependant, ces écosystèmes précieux sont souvent menacés par des activités humaines telles que l’urbanisation et l’agriculture intensive. La restauration des zones humides s’impose alors comme une priorité pour préserver l’équilibre écologique.
Le projet de renaturation des lagunes du Dourmeur
Récemment, la communauté de communes a initié un projet ambitieux de renaturation des lagunes du Dourmeur. Situées à la frontière entre les communes de Pleuven et Saint-Évarzec, ces lagunes, qui ont été mises en service en 1988 pour l’assainissement des eaux usées, ne remplissent plus leur fonction initiale après l’ouverture de la station d’épuration du Moulin du Pont à Pleuven. Dans ce contexte, le projet vise à rétablir les conditions naturelles et à restaurer la biodiversité qui caractérise les zones humides.
Des enjeux environnementaux cruciaux
La qualité de l’eau dans les lagunes du Dourmeur est aujourd’hui préoccupante. Les expertises soulignent que l’environnement est en déclin, avec une présence accrue de rogandins et une qualité d’eau réduite à un niveau médiocre. Henri Mayeux, adjoint à l’environnement à Saint-Évarzec, alerte sur cette situation et insiste sur l’importance de reconnecter le ruisseau de Saint-Cadou à son parcours naturel pour favoriser la reprise de la biodiversité aquatique.
Reconnexion des écosystèmes
Cette initiative de renaturation ne se limite pas à l’écosystème local des lagunes. Elle vise aussi à reconnecter ce site sensible aux zones humides environnantes. La CCPF prévoit de supprimer les installations de lagunage, afin de redonner au ruisseau son lit originel. Un projet aussi ambitieux doit se concrétiser au fil des prochaines années, avec l’objectif d’un véritable rétablissement écologique de l’ensemble du secteur.
Les enjeux de la biodiversité
La reconquête des zones humides est également présente dans les objectifs affichés pour la biodiversité locale. Le retour d’espèces telles que les loutres sur le site témoigne d’un potentiel de restauration. Les acteurs de l’intercommunalité croient fermement que la restauration des milieux aquatiques facilitera l’émergence d’une faune et d’une flore diversifiées, indépendamment des impacts qui ont été subis par ces milieux jusqu’à présent.
Un projet exemplaire et participatif
À travers la renaturation des lagunes du Dourmeur, l’intercommunalité du Pays fouesnantais s’engage également à promouvoir des mobilités douces grâce à la création de chemins de randonnée et de spots pédagogiques pour le public. Ceci permet de sensibiliser les habitants et les visiteurs à l’importance des milieux humides tant pour la nature que pour les enjeux liés à la gestion de l’eau.
Un projet de grande envergure
Le coût total du projet est estimé à environ 500 000 €, avec une aide du département de 80 000 € dédiée à la gestion des milieux aquatiques. Cette opération s’inscrit dans la loi Gemapi, visant à renforcer la protection des milieux aqua-écologiques et à mieux gérer les risques d’inondation.
En somme, la résurgence des rivières et la restauration des zones humides constituent des défis majeurs pour l’intercommunalité du Pays fouesnantais. Ces initiatives sont non seulement une nécessité écologique, mais aussi une démarche citoyenne pour un avenir durable. En mettant en œuvre des projets concrets, le Pays fouesnantais s’affirme comme un acteur engagé pour la préservation de son patrimoine naturel et le bien-être de ses habitants.
Comparaison des enjeux de la résurgence des rivières et de la restauration des zones humides
| Enjeux | Détails |
| Biodiversité | La restauration des zones humides favorise la biodiversité aquatique et terrestre. |
| Régulation des flux d’eau | Les zones humides jouent un rôle crucial dans la régulation des débits des rivières. |
| Qualité de l’eau | La résurgence des rivières contribue à l’amélioration de la qualité de l’eau en filtrant les polluants. |
| Résilience aux inondations | Les zones humides aident à limiter les inondations en absorbant l’excès d’eau lors de fortes pluies. |
| Éducation et sensibilisation | Des initiatives éducatives sont mises en place pour sensibiliser le public aux enjeux environnementaux. |
| Coût économique | La renaturation des zones humides implique des investissements mais peut générer des retours économiques à long terme. |
| Équilibre écologique | La restauration favorise un équilibre écologique indispensable pour la survie de nombreuses espèces. |