Eau potable : Le maire de cette commune de Dordogne défend la qualité de ses canalisations face aux critiques

EN BREF

  • Maire de Val-de-Louyre-et-Caudeau défend la qualité des canalisations.
  • Réactions suite à un article du Monde sur la pollution au chlorure de vinyle monomère.
  • Une pollution mesurée à 738 µg/L sur des prélèvements anciens.
  • Assurance que le problème est réglé depuis un an.
  • Canalisations remplacées et purges régulières effectuées.
  • Plus de 99,9% des abonnés ne sont pas concernés par cette pollution.
  • Travaux réalisés par le syndicat des eaux de la Dordogne.
  • Appel à une meilleure communication entre l’ARS et les maires.

La question de la qualité de l’eau potable est au cœur des préoccupations des habitants de plusieurs communes de France, y compris celle de Val-de-Louyre-et-Caudeau en Dordogne. Suite à des accusations alarmantes concernant la pollution des canalisations en PVC, le maire Philippe Ducène se voit contraint de prendre la parole pour défendre les efforts déployés par sa municipalité en matière de santé publique. Dans un contexte où les informations erronées peuvent semer le doute parmi les citoyens, il souhaite rappeler que des actions ont été mises en place pour assurer la sécurité de l’eau distribuée et répondre aux inquiétudes légitimes des usagers.

découvrez les enjeux et la qualité de l'eau potable en dordogne. informez-vous sur les sources d'approvisionnement, les traitements et les initiatives pour garantir un accès à une eau propre et saine pour tous les habitants de cette magnifique région.

Face aux préoccupations soulevées par un récent article du journal Le Monde concernant la pollution de l’eau potable, le maire de Val-de-Louyre-et-Caudeau, Philippe Ducène, a souhaité rappeler les efforts entrepris pour assurer la sécurité et la qualité des canalisations de sa commune. Alors que des mesures alarmantes de chlorure de vinyle monomère (CVM) ont été signalées dans le passé, le maire insiste sur le fait que la situation a été corrigée et que les critiques ne reflètent plus la réalité actuelle.

Une réaction aux inquiétudes des habitants

Depuis la publication de l’article, Philippe Ducène a reçu un grand nombre d’appels et de mails de la part des habitants, inquiets pour la qualité de leur eau potable. « Je passe mon temps à rassurer les gens, il n’y a aucune matière à être inquiet », a-t-il affirmé, soulignant les efforts mis en place pour traiter tout problème rencontré. L’article a basé ses informations sur une étude de l’université d’Angers, qui a rappelé une mesure de contamination datant de l’été 2022. Cependant, le maire a précisé que cette information n’était plus d’actualité en 2025.

Une situation sous contrôle depuis un an

Ducène a également mentionné qu’il a pris connaissance de la mesure préoccupante de 738 µg/L de CVM dans les canalisations alimentant deux résidences de la commune, mais il a reçu l’alerte par courrier seulement un an plus tard, en juillet 2024. Selon lui, le problème avait déjà été résolu avant cette notification, grâce aux travaux effectués par le syndicat des eaux, qui a remplacé la canalisation en question en février 2024.

Des actions concrètes pour assurer la sécurité de l’eau potable

Comprenant la gestion de 700 kilomètres de tuyaux, le syndicat des eaux a effectué des remplacements de canalisations et des purges régulières pour garantir la qualité de l’eau. À Saint-Alvère, le maire a précisé que de nombreux investissements avaient été réalisés pour sécuriser le réseau, totalisant environ 150.000 euros pour le remplacement d’1,5 kilomètre de canalisations. La commune s’assure ainsi qu’aucun habitant ne soit exposé à des niveaux de CVM nocifs.

Une démystification de la situation actuelle

Le maire rappelle que, selon les données du Syndicat des eaux de la Dordogne, 99,9% des abonnés ne sont pas concernés par la pollution liée au CVM. En effet, bien qu’il y ait plus de 900 points de prélèvements signalés, il est essentiel de contextualiser ces chiffres. Des travaux continus depuis 2014 ont été réalisés pour traiter les canalisations problématiques et prévenir toute contamination de l’eau potable.

Des relations avec les autorités à améliorer

Philippe Ducène a exprimé des réserves quant à la communication entre l’Agence Régionale de Santé (ARS) et les mairies. Selon lui, il serait bénéfique que l’ARS informe plus tôt les maires en cas de problèmes avérés. « Il serait de bonne déontologie que chaque fois qu’il y a un problème réel, l’ARS envoie aux maires les informations appropriées », a-t-il souligné. Ce manque de communication pourrait être à l’origine d’une certaine ambiguïté sur la qualité de l’eau potable dans la commune.

Vers une sensibilisation accrue des abonnés

L’ARS a mis en avant l’importance d’informer les abonnés sur la qualité de l’eau qu’ils consomment. Les résidents peuvent consulter les résultats des contrôles sanitaires via le site national de la qualité de l’eau. Chaque année, une information « facture » est envoyée aux abonnés, bien qu’elle n’inclue pas systématiquement les données sur le CVM. Les habitants concernés peuvent faire une demande pour obtenir des renseignements plus détaillés sur leur alimentation en eau.

Pour aller plus loin

Dans un contexte où la qualité de l’eau potable est au cœur des préoccupations sanitaires, il est crucial de rappeler que des efforts continus sont menés pour sécuriser et améliorer les réseaux d’eau. Cela inclut des opérations de purge, de remplacement de canalisations et de sensibilisation des usagers. Alors que les critiques se multiplient, l’accent est mis sur la nécessité de travailler ensemble pour garantir l’accès à une eau potable de qualité pour tous.

Comparaison des affirmations sur la qualité de l’eau à Val-de-Louyre-et-Caudeau

Critères Détails
Aspect de la pollution Présence de chlorure de vinyle monomère à des niveaux préoccupants
Mesure signalée 738 µg/L détecté en 2022
Réaction du maire Affirme que la situation est maîtrisée depuis un an
Action corrective Remplacement de canalisations problématiques en février 2024
Responsabilité Gérée par le syndicat des eaux, pas par le maire directement
Pourcentage des abonnés concernés 99,9% des abonnés ne sont pas affectés
Coût des interventions 150.000 euros dépensés pour le remplacement de canalisations

Laisser un commentaire