EN BREF
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Dans une commune située près de Perpignan, des habitants expriment leur colère face à ce qu’ils considèrent comme une surfacturation injustifiée de leur consommation d’eau. En effet, l’agence Eau agglo, désormais responsable de la gestion du réseau d’eau potable, a établi une estimation de 60 m3 par an pour certains résidents, alors que leur consommation réelle ne représente que la moitié de ce chiffre. Cette situation soulève des interrogations sur la précision des relevés de compteurs et les pratiques de facturation appliquées par le service public de l’eau.
Une Surfaction Injustifiée dans la Communauté Urbaine de Perpignan
Des résidents d’une commune située près de Perpignan expriment leur mécontentement face à des factures d’eau jugées exorbitantes. Une nouvelle gestion du service d’eau par l’agence Eau agglo a entraîné des estimations de consommation qui, selon les habitants, ne reflètent pas leur usage réel. La consommation d’eau de certains résidents est ainsi estimée à 60 m3 par an, alors qu’en réalité, elle ne dépasse pas la moitié de ce chiffre.
Des Factures Semestrielles Surprenantes
Les habitants, récemment soumis à leurs factures semestrielles, sont en émoi. Parmi eux, Marc Franco, habitant de Torreilles, a reçu une facture de 333,57 euros qui correspond à une consommation estimée à 60 m3 annuels. Ce montant semble irréaliste pour lui, car sa consommation réelle n’est que de 32 m3. « Cette somme a été prélevée directement sur mon compte », déclare-t-il, clairement perturbé par cette situation.
L’Impact des Relevés de Compteur
Il apparaît que le problème est associé à une mauvaise gestion des relevés de compteur. Le directeur d’Eau agglo, Éric de Saint-Martin, a confirmé que 6 à 7 % des clients ont été surfacturés en raison d’un manque d’historique des consommations. « Nous avons dû procéder à des estimations basées sur la taille des compteurs, souvent fixée à 60 m3« , ajoute-t-il, justifiant ainsi la pratique controversée.
Des Réactions Partagées
Martine Lemaire, une autre habitante de la commune, se dit également choquée par sa facture qui dépasse les 300 euros pour une estimation de 60 m3 sur six mois. Sa consommation habituelle ne dépasse pas 40 m3 par an. « Qu’on vienne relever mon compteur, ce n’est pas compliqué », s’insurge-t-elle, exigeant que le paiement reflète la consommation réelle.
Les Solutions Proposées par Eau agglo
Pour ceux qui se sentent lésés par cette surfacturation, Eau agglo propose une voie de recours. Les abonnés peuvent transmettre leurs index de compteur ou des factures de l’année précédente afin de justifier leur consommation. Ces demandes peuvent être faites en ligne via ea-pm.fr ou auprès des bureaux de la société. En effet, le processus de correction repose sur l’initiative des clients.
Pas de Pénalité pour les Surfacturations
Pour apaiser les inquiétudes, Eric de Saint-Martin assure que les abonnés surfacturés ne recevront « pas de relance, ni de pénalité ». Si des preuves sont fournies confirmant une surestimation, Eau agglo s’engage à annuler la facture litigieuse et à procéder à une nouvelle facturation. En attendant, les clients doivent gérer ces montants importants, comme Marc Franco, qui a déjà dû sortir de l’argent pour faire face à cette situation.
Détails sur la surfacturation de l’eau
Éléments | Détails |
Consommation estimée | 60 m3 par an |
Consommation réelle | 30 m3 par an |
Pourcentage de surfacturation | 100% |
Coût de la dernière facture | 333,57 euros |
Estimation calculée par | Eau agglo |
Problème de relevé | Non effectué par l’agent |
Mesures à prendre | Transmission d’index de compteur |
Pourcentage de clients concernés | 6 à 7% |
Remboursement en cas d’erreur | Facture annulée si preuve fournie |