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EN BREF
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À Pontrieux, dans les Côtes-d’Armor, les plaisanciers expriment leur inquiétude face à l’accumulation de vase dans leur port, un problème qu’ils jugent négligé par les autorités. Alors que les bateaux peinent à naviguer en raison des bancs de boue qui affleurent à la surface, l’idée de marcher sur l’eau devient presque une réalité pour ces navigateurs. La frustration grandissante des membres de l’association de plaisanciers met en lumière la dégradation des infrastructures portuaires et soulève des questions cruciales sur l’avenir de cet endroit prisé.
Des plaisanciers en colère face à l’avenir de leur port des Côtes-d’Armor
À Pontrieux, un port réputé pour sa beauté et son abri des tempêtes, les plaisanciers expriment leur mécontentement face à une situation alarmante. L’accumulation de vase rend le port de plus en plus difficile d’accès, menaçant la plaisance et risquant de rendre bientôt l’accès aux bateaux impossible. La situation est jugée inacceptable, et des actions pourraient bientôt être entreprises pour obliger les autorités à agir.
Une situation préoccupante au port de Pontrieux
Pontrieux, niché dans les Côtes-d’Armor, est un port de plaisance qui attire de nombreux passionnés de navigation. Cependant, le phénomène d’accumulation de vase est devenu un problème majeur. Cette vase, souvent mêlée de feuilles et de branchages, s’accumule le long des pontons, mettant en péril les bateaux et les plaisanciers. Il n’est pas rare de voir les hélices des moteurs taper contre les bancs de vase, ce qui occasionne des dommages considérables. Les plaisanciers constatent avec désespoir que, malgré les promesses répétées des gestionnaires, rien ne semble être fait pour remédier à cette situation.
Les conséquences sur la navigation
Les plaisanciers de l’association dirigée par Mickaël Bidault partagent des anecdotes révélatrices de la difficulté d’accéder au port. L’un d’eux, avec un tirant d’eau de 80 cm, confie qu’il « touche » régulièrement la vase. D’autres, avec un tirant de 1,20 mètre, rencontrent également des difficultés, forçant certains à se transformer en « tractopelle » pour dégager leur bateau. Les plaisanciers de Pontrieux ne cachent pas leur frustration lorsqu’ils comparent leur situation à celle d’autres ports moins touchés.
Une dépendance accrue au maître de port
Avec la diminution de l’activité des bateaux qui aidaient à brasser la boue, tels que le sablier et le Passeur du Trieux, les plaisanciers se retrouvent désormais dépendants du maître de port pour les tirer de situations difficiles. Cette nouvelle réalité réduit leur plaisir de naviguer et renforce leur sentiment d’abandon. « Nous ne profitons plus à 100 % de nos bateaux », expliquent-ils.
La montée des tensions parmi les plaisanciers
Au fur et à mesure que la situation stagne, les tensions montent. Les plaisanciers n’hésitent pas à évoquer des actions collectives, remarquant que certains d’entre eux envisagent même de faire appel à un avocat pour faire pression sur les autorités. Les augmentations des redevances ne font qu’exacerber le ressentiment : un membre racontera qu’il payait 1 200 € par an pour un anneau, et qu’il en est maintenant à 2 800 € sans voir d’amélioration du service.
Des promesses en l’air et des récriminations
Les plaisanciers attendent des nouvelles de l’exploitant, Eskale d’Armor, qui agit pour le compte du Conseil départemental. Dans leurs conversations, les membres de l’association partagent leur profonde déception face aux promesses de travaux et les tests annoncés qui semblent interminables. « On nous dit : ‘c’est en cours, on teste à Tréguier’, mais nous attendons avec impatience des actions concrètes », déclare l’un d’eux.
Un futur incertain pour le port
Le port de Pontrieux, jadis prisé par de nombreux plaisanciers, pourrait bien devenir une ombre de ce qu’il était, si des mesures ne sont pas prises rapidement pour résoudre les problèmes d’accumulation de vase. Alors que les plaisanciers se tournent vers des alternatives comme d’autres ports, la vision d’un avenir où l’on pourrait « marcher sur l’eau » à Pontrieux semble de plus en plus acérée. La voix des plaisanciers ne doit pas être ignorée, tant il est crucial de préserver cet espace de navigation et de plaisance.
Dans ce contexte de mécontentement croissant, il est essentiel de suivre les développements concernant le port de Pontrieux, une question qui ne touche pas seulement les plaisanciers locaux, mais qui fait également écho à des problématiques similaires dans d’autres ports de la région. Des mouvements de colère peuvent également émerger, comme on le voit dans d’autres localités, qu’il s’agisse de la colère des pêcheurs au sujet des services défaillants, ou d’autres ports comme Port Vendres, où l’avenir des plaisanciers est également en jeu. (voir ici, ici, ici, ici, ici).
Comparaison des préoccupations des plaisanciers de Pontrieux
| Problème | Détails |
|---|---|
| Accumulation de vase | Vase qui rend le port difficile d’accès et nuit à la navigation. |
| Échouages fréquents | Maux d’échouages en raison de la vase, entraînant des dommages aux embarcations. |
| Coûts des amarrages | Augmentation des frais d’amarrage sans amélioration des services. |
| Dépendance au maître de port | Les plaisanciers doivent souvent solliciter de l’aide pour sortir de la vase. |
| Problèmes de moteur | Les moteurs des bateaux souffrent de l’aspiration de vase, causant des pannes. |
| Limitation de l’activité nautique | Les plaisanciers ne profitent pas pleinement de leur activité à cause des conditions. |
| Comparaison avec d’autres ports | Tendances à migrer vers des ports offrant de meilleures conditions. |
| Actions envisagées | Possibilité d’une action collective ou de consignation des paiements. |